Ave
cisterciens,
Je
trouve enfin un moment de repos pour vous donner quelques nouvelles.
Depuis
dimanche 12 aout, c’est en effet la pure folie !
Pyxis
m’avait pourtant bien prévenu ! Je l’entends encore me
dire : « Garçon, si tu es
en recherche de sensations fortes, de fantaisies, d’imprévus, de
surprises…alors la Cistercie est un pays pour toi. »
Je
ne pensais pas pour autant m’exposer à un tel concentré d’expériences.
Donc,
dimanche, les Tulipes m’ont proposé de me déposer à proximité d’un pont romain
à l’est du département de l’Hérault. Cette destination me convenant
parfaitement, ils m’ont encapsulé et
sont partis préparer leur ciste. Je les entendais discuter dans la pièce d’à
côté, ils semblaient bien s’amuser en choisissant les compagnons avec lesquels
je devrais patienter au point rencontre (97 ; 898). J’étais un peu inquiet,
je dois dire !
Arrivés
sur le spot, ils se décidèrent enfin à me présenter celle avec qui j’allais
devoir partager une fiole en PVC d’environ 4 cm de diamètre par 7 cm de hauteur
(terme édulcoré pour parler d’un flacon d’analyse ! je ne vous en dis pas plus.).
Ma
première pensée à la vue de cette inconnue fut :
« vingt dieux la
belle église mais qu’elle est grande ! On va être à l’étroit dans la
fiole ! »
C’est
ainsi que je fis la connaissance de Miss
Pollypocket.
Pour
garder une contenance et masquer mon trouble face à la plantureuse, tout de go,
j’ai proposé avec désinvolture une séance de shooting, histoire de détendre un
peu l’atmosphère.
Pollypocket
a pris toutes sortes de poses et n’a pas boudé son plaisir.
Les
Tulipes ont fini par s’impatienter un peu, il faut dire qu’ils avaient d’autres
cistes à fourrager !
Après
des adieux chaleureux, ils m’ont placé dans la fiole avec la demoiselle. C’est
à ce moment-là que les choses se sont un peu compliquées.
Dans
la fiole, couvercle fermé, la température a grimpé rapidement. Le souffle de
Pollypocket se faisait court. Lorsqu’elle tentait de bouger, sa longue chevelure
dessinait d’étranges motifs sur la paroi embuée de notre abri. Je mourais
d’envie de photographier ces traces. Mais mon -télé-objectif était coincé entre
ses seins ! Impossible de le dégager ! Soudain, Pollypocket se mit à
geindre et me demanda de ranger mon appareil !
Et
ça c’était totalement impossible !!!
C’est à ce moment délicat que des éclats de voix sont
parvenus à nos oreilles.
Puis, tout
est allé très vite...
Il y avait 2
personnes... J'ai entendu l'ado dire : c'est là !
L'autre a
foncé vers notre abri, s'est emparée du bocal, l'a ouvert... Tout a basculé, j'ai
même été bousculé... Je ne savais plus très bien où j’étais...
Ma kidnappeuse
était-elle dangereuse ? On la disait folle, démente, cinglée... Et surtout
timbrée...
Puis je me
suis retrouvé avec des types à la mine patibulaire. J’avais peur, froid et
Pollypocket n’était plus là !
Bravo Pyxis pour cette belle idée et... ces récits que tu enjolives !
RépondreSupprimerMerci Ovive, mais je te rappelle que Pyxis n'est que la première cistercienne par laquelle cette aventure a commencé; je lui dois beaucoup certes, mais je n'en demeure pas moins l'auteur de ce Blog.
RépondreSupprimerLemuel Microman,
depuis la Cistercie -encore entre tes mains ;-)
Exact !
RépondreSupprimerTu vois bien que je suis timbrée !
Bravo pour le récit!!! Quelle imagination!!!
RépondreSupprimerVivement de lire la suite de tes aventures...
Bisous des Tulipes revenus d'un petit séjour à Paris....